Sommaire
- 1 Quels critères pour choisir son casque de vélo de route ?
- 2 Quels sont les différentes types de casques de route (quel usage) ?
- 3 Comment trouver la taille de son casque vélo ?
- 4 Poids, matériaux, les détails qui font la différence (de prix)
- 5 Quel casque de vélo sur route choisir pour un enfant ?
- 6 Quel casque de vélo sur route choisir pour un adulte ?
- 7 Bien régler son casque vélo de route
- 8 Comment entretenir son casque à vélo de route
- 9 Le casque de vélo est-il obligatoire ?
Que vous soyez un cycliste sportif ou adeptes de balades urbaines, je vais vous aider dans le choix de votre casque vélo.
En effet, personnellement, que ce soit pour simplement me rendre au travail à vélo ou pour performer lors des compétitions, j’utilise toujours un casque pour me protéger des chocs !
Quels critères pour choisir son casque de vélo de route ?
En plus de protéger notre petit crâne, un casque de vélo route doit également être confortable, aérodynamique (pour les plus compétiteurs d’entre nous), pratique, léger et si possible, joli !
Les fabricants proposant de nombreux modèles, comment s’y retrouver ? Car vous risquez d’en suer (au propre comme au figuré) si vous prenez un casque aéro pour faire du vélotaf.
Et quelles sont les différences entre un casque à 30 € et un autre à plus de 300 € ?
Voici quelques conseils pour vous permettre de choisir un casque de vélo de route adapté à votre pratique et à votre budget.
Quels sont les différentes types de casques de route (quel usage) ?
Vous avez déjà un casque de VTT, ou de BMX et vous souhaitez l’utiliser sur route. Est-ce possible ? Oui, les normes de sécurité sont les mêmes pour tous les casques de vélo. Mais est-ce une bonne idée ? Pas si sûr.
Si les casques de VTT, de BMX ou de DH offrent davantage de protection, en particulier sur la nuque, qu’un casque de route, ils sont surtout plus lourds et pourvus d’une visière. La position n’étant pas la même sur un VTT que sur un vélo de route, où on est penché sur l’avant, la visière peut vite réduire le champ de vision. Et en ville, ce n’est pas vraiment recommandé… Sans compter que les casques intégraux ou les bols sont bien moins ventilés que les casques de route. ça risque de vite chauffer là-dessous !
Bref, vous l’aurez compris, tous les casques ne sont pas adaptés à toutes les pratiques. Petite revue des différents profils de casques pour y voir plus clair :
Le casque traditionnel
C’est le casque classique qui vient immédiatement à l’esprit quand on parle de casque de route : léger et bien ventilé, adapté aux sorties longues comme à la compétition, le casque de route traditionnel se montre très polyvalent. Il pourra vous accompagner aussi bien sur route que sur des compétitions de cyclocross ou lors de vos trajets vélotafs quotidiens.
Personnellement, j’utilise deux casques :
- un Kask Champagne pour le vélotaf
- un Btwin 900 pour les sorties longues sur route, les triathlons et le cyclocross
Le Cairn est très léger, confortable et il a même remplacé mon casque Btwin pour cet hiver !
Le casque aéro
Là, on parle de ces gros casques qu’on croise sur les contre-la-montre ou les triathlons et qui vous font ressembler vaguement à une mouche.
Ces casques privilégient l’aérodynamisme à tous les autres critères. Par conséquent, ils sont généralement plus lourds, peu ventilés (et esthétiquement discutables). Réservés aux sprints échevelés, aux critériums et plus généralement aux compétiteurs, ces casques profilés sont capables de faire gagner aux cyclistes plusieurs watts. A condition bien sûr, d’avoir les cuisses pour atteindre les vitesses où ces casques sont intéressants.
Si vous chassez le chrono, que vous êtes un compétiteur acharné favorisant les courtes distances, un casque aéro peut être un bon achat pour compléter votre équipement. Pour les autres, un casque traditionnel ou semi-aéro sera plus intéressant.
Le casque semi-aéro
Catégorie hybride entre le casque de vélo de route traditionnel et le casque aéro pour combiner les avantages de l’aérodynamisme avec les bénéfices de matériaux légers. C’est la grosse tendance actuelle de l’industrie du casque, des modèles comme le Giro Synthe et le Kask Protone appartiennent à cette catégorie.
Un casque semi-aéro peut représenter un choix malin si vous ne souhaitez avoir qu’un seul casque pour votre entrainement et vos compétitions. Vous bénéficierez d’un casque de vélo bien ventilé, léger tout en étant aérodynamique. En plus d’être pratiques, ces casques sont esthétiquement réussis. Bonus style pour briller dans le grupetto 😉
Le casque de vélo urbain pour se rendre au travail avec style
Indispensable pour le cycliste qui utilise son vélo pour se rendre au travail tous les jours (vélotaf), les casques urbains sont encore une catégorie à part. Confortables, pratiques, ils se doivent surtout d’être sécurisants.
Moins aérés qu’un casque vélo de route classique car utilisés sur des trajets courts, ils sont souvent ronds, en forme de bol, avec un courte visière pour protéger du soleil et de la pluie. Le design tient une place importante et vous pourrez trouver des finitions mates, du cuir ou même du carbone sur les modèles les plus haut de gamme.
Ma compagne utilise par exemple le très joli Mârkö Helmets X Zadig & Voltaire qu’elle a bien validé en l’utilisant chaque jour.
Personnellement, j’utilise le modèle KASK Lifestyle quotidiennement et je l’avais testé ici par tous les temps.
Le voici en couleur champagne :
Comment trouver la taille de son casque vélo ?
Il s’agit du critère le plus important dans le choix d’un casque vélo ! Ce dernier doit être parfaitement adapté et ne pas bouger sur votre tête, sans pour autant vous serrer le front, les tempes et la gorge. Trop lâche, un casque ne tiendra pas en place et ne vous protégera pas. Trop serré, vous aurez des irritations et des douleurs. Un casque vélo adapté doit pouvoir être porté pendant des heures sans gêne.
Pour connaître votre taille, il suffit d’utiliser un mètre-ruban puis le faire passer autour de votre tête au milieu du front et sur la partie la plus bombée de l’arrière de votre crâne (la bosse occipitale) en passant au-dessus des oreilles. Une petite explication en image :
Une fois votre mesure effectuée, voici un guide indicatif des différentes tailles (qui peuvent varier selon les marques donc lisez bien l’étiquette à l’intérieur du casque) :
- S : 48 – 56 cm
- M : 52 – 58 cm
- L : 59 – 62 cm
- XL : 63 – 64 cm
Si votre casque comporte des mousses détachables de différentes tailles, il pourra s’adapter plus facilement à votre morphologie.
Il faut vérifier que les mousses au niveau du front et des tempes sont bien positionnées pour bien remplir leur rôle de maintien et qu’elles puissent correctement absorber la transpiration, évitant ainsi qu’elle vienne tomber dans vos yeux.
Concernant les sangles latérales, elles doivent se croiser sous les oreilles. Conservez une longueur de sangle suffisante pour ajuster vos réglages en hiver même s’il faut que ce soit serré pour éviter que le casque ne bouge en cas d’accident !
Enfin, la molette à l’arrière permet de serrer le tour de tête.
Poids, matériaux, les détails qui font la différence (de prix)
La différence entre un modèle de casque vélo d’entrée de gamme et un autre haut de gamme se fait sur le poids, les matériaux et les finitions. Selon le niveau de gamme, vous aurez ainsi des casques allant de 230 g, comme les Kask Protone ou Giro Synthe à 270 g pour un casque B’twin classique.
Pour un budget s’étendant d’une trentaine d’euros à… près de trois cents. En cyclisme, le gramme gagné coûte cher !
La technique la plus répandue pour réduire le poids des casques de vélo est le in-moulding qui consiste à mouler directement la coque extérieure sur la couche interne en polystyrène, les rendant ainsi totalement solidaires et créant un ensemble beaucoup plus rigide (et léger). La coque externe assure la résistance tandis que la structure interne absorbe les chocs. 95% des casques utilisent cette technique.
Les autres détails qui font la différence sont les mousses internes qui peuvent être amovibles, avec un traitement antimicrobien (pour ne pas empester la transpiration) et lavables en machine; la mentonnière peut être en cuir pour plus de confort; des ouvertures spécialement prévues pour les lunettes; des inserts en gel pour augmenter le confort et le maintien, le nombre e canaux de ventilation (le Giro Synthe et le Kask Moijto en comptent 26 là où un B’twin en a 16 ).
Vous pouvez trouver des casques très corrects à partir de 50 €, ou si vous voulez dépenser davantage, le Kask Mojito autour de 100€ est une bonne alternative. Il y a un casque de vélo pour tous les budgets et pour toutes les têtes, pas d’excuse pour ne pas en porter un !
Quel casque de vélo sur route choisir pour un enfant ?
Depuis le 22 mars 2017, les casques à vélo sont obligatoires pour les enfants de moins de 12 ans. Donc si vous transportez ou accompagnez un enfant de moins de 12 ans non équipé d’un casque, vous risquez une amende de 90 euros. Veillez bien à l’équipement des pitchounes !
Le classement est réalisé en retenant le poids, l’aération, le confort et son prix pour une taille de casque d’enfant.
Comparatif des casques vélos pour enfants
M : 50 - 55 cm
M : 55 - 59 cm
3 aérations
8 aérations
12 aérations
Norme EN 1078
400 g (taille M)
3 aérations
M : 50 - 55 cm
8 aérations
M : 55 - 59 cm
12 aérations
Norme EN 1078
400 g (taille M)
Quel casque de vélo sur route choisir pour un adulte ?
Voici les modèles que j’ai sélectionnés pour un budget autour de 50 euros :
12 aérations
2 mousses : 3 mm et 6 mm
Plusieurs couleurs
Plusieurs couleurs
330 g (taille L)
12 aérations
2 mousses : 3 mm et 6 mm
Plusieurs couleurs
Plusieurs couleurs
330 g (taille L)
Et une petite sélection de casques de vélo pour ceux ayant un budget plus large autour des 100 euros :
aérodynamique
8 aérations
Plusieurs couleurs
20 aérations
boucle magnétique
Plusieurs couleurs
17 aérations
L : 59 - 62 cm
M : 55 - 58 cm
L : 59 - 61 cm
M : 52 - 58 cm
L : 59 - 62 cm
330 g (taille L)
235 g (taille M)
250 g (taille L)
aérodynamique
8 aérations
Plusieurs couleurs
L : 59 - 62 cm
330 g (taille L)
20 aérations
boucle magnétique
Plusieurs couleurs
M : 55 - 58 cm
L : 59 - 61 cm
235 g (taille M)
250 g (taille L)
17 aérations
M : 52 - 58 cm
L : 59 - 62 cm
Bien régler son casque vélo de route
Pour bien ajuster votre casque de vélo pour que vous puissiez le porter pendant des heures sans souci, voici quelques conseils simples :
- Desserrez au maximum la molette de réglage qui se trouve à l’arrière
- Positionnez votre casque vélo sur votre tête puis serrez la molette jusqu’à ce que le casque soit bien serré sans vous gêner. Vous ne devez sentir aucune douleur sinon vous ne le supporterez pas durant votre sortie à vélo !
- Bouger la tête de gauche a droite et effectuez quelques mouvements rapides de la tête (comme si vous disiez « oui-non ») : le casque de doit pas bouger et doit suivre vos mouvements comme une seconde peau. S’il a tendance à tourner autour de votre tête, il suffit d’ajuster avec la molette arrière, toujours sans vous faire mal ni vous contraindre au niveau du front et des tempes.
Très important également, le casque ne doit pas être porté sur l’arrière du crâne. L’avant de votre casque doit arriver juste au-dessus de vos sourcils. - Réglez enfin la jugulaire (la sangle au niveau de la gorge) et les sangles latérales pour qu’elles empêchent le casque de sauter de votre tête. Les sangles doivent être proches du visage mais pas trop pour éviter les frottements et leur croisement doit se faire sous les oreilles.
Comment entretenir son casque à vélo de route
Votre casque est peut-être le plus confortable ou alors il vous a coûté un bras mais il n’en est pas pour autant éternel (malheureusement). La durée de vie des casques à vélo sur route est de 5 ans mais pour un utilisateur régulier, cette durée peut se réduire de quelques années. Les conditions climatiques (soleil, pluie, chaleur, froid) vont impacter les propriétés mécaniques du casque (le polystyrène tend alors à se durcir et perd ses propriétés d’absorption des chocs), l’usage et la transpiration vont tasser les mousses, les points de fixations peuvent se détendre et se détériorer. Bref, avec le temps, votre casque perd toutes les raisons pour lesquelles vous l’avez acheté.
Pour connaître l’âge de son casque, il suffit de jeter un œil à l’intérieur; si la date de fabrication n’est pas renseignée sur l’étiquette portant la norme CE et les dimensions du casque, elle est souvent inscrite sur une autre étiquette sous les mousses de confort.
Pour en profiter au maximum, il est important de le stocker dans un endroit sec, à l’abri du soleil où il ne risque pas de chuter. On oublie la cabane au fond du jardin, la plage arrière du véhicule ou le porte-manteau à côté du radiateur !
Côté entretien, pour éviter de mettre la tête dans un truc plus puant qu’une poubelle, vous pouvez bien sûr laver votre casque. Préférez l’eau savonneuse et une éponge douce pour nettoyer votre précieux. Surtout pas de lessives, détergents ou autres produits chimiques pour le laver et laissez-le sécher à l’air libre sans l’exposer à une source de chaleur. Les mousses internes peuvent passer en machine à 30°c (mais c’est une aventure de les retrouver ensuite parmi le linge :/ ) mais surtout pas au sèche-linge.
Surtout, il est indispensable de changer de casque après un choc, même s’il ne présente pas de dommages visibles, car la structure interne peut être affectée, des fêlures peuvent être présentes et votre casque ne remplit plus son rôle de protection. Donc : vous laissez violemment tomber votre casque, vous vous ramassez une branche ou une caillasse sur le crâne (ça arrive vite en VTT), vous faites une cascade sur la route = changement. Si la coque est abîmée, la question ne se pose même pas, c’est poubelle directement.
Le casque de vélo est-il obligatoire ?
Depuis le 22 mars 2017, si le port du casque est obligatoire pour les moins de 12 ans, il ne l’est pas pour les adultes. Malgré de nombreuses tentatives du gouvernement et des campagnes des sensibilisation qui insistent sur l’aspect indispensable du casque, cette obligation divise fortement la communauté.
Les associations, comme la Fédération française des usagers des bicyclettes (FUB) mettent en avant que parmi les cyclistes blessés, 47,5 % sont surtout atteints aux bras, 32,6 % aux jambes, 23,3 % au visage et seulement 16,9 % à la tête.
Autre argument, en Europe, seule la Finlande a rendu le port du casque obligatoire (mais sans amende en cas d’infraction) et des pays comme les Pays-Bas ou l’Allemagne, où la pratique du vélo est extrêmement répandue n’ont pas d’obligation du port du casque…
Porter un casque ne garantit pas une protection à 100%, car au-delà de 30 km/h, son efficacité diminue fortement (en ville comme à l’entrainement, c’est une vitesse facilement atteinte par le cycliste ou le véhicule qui arrive en face).
En 2022, le Sénat avait d’ailleurs une proposition de loi pour le port du casque à vélo.
Personnellement, je suis adepte du dicton « mieux vaut prévenir que guérir », donc c’est casque sur la tête à chaque fois que je sors rouler.
Surtout que lors des compétitions vélos ou en triathlons, le port du casque est obligatoire pour prendre le départ.
J’espère que ce guide vous a fourni des éléments de réponse pour vous aider à choisir votre casque de vélo de route.
Bonne balade et soyez prudent 🙂