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Depuis quelques années, on voit sur les stands des vélos « hybrides », bâtis comme des routes mais avec des freins à disques et de gros pneus. Pas vraiment route, pas vraiment cyclocross, ces nouveaux venus se classe dans une famille que les Américains nomment les « gravel bike ».
Si l’on traduit littéralement, cela signifie « vélo de gravier ». Qu’est-ce donc que ces engins-là ? Encore un nouveau concept marketing ou réel besoin de la part des cyclistes ?
Petite présentation de ces vélos de route qui n’hésitent pas à quitter le bitume.
Un gravel bike, c’est quoi ?
Un vélo gravel est un vélo au caractère sportif, puisant dans l’ADN des vélos de route pour la maniabilité, de cyclocross et de randonnée pour l’aspect tout chemins et l’endurance.
Si on se penche sur les éléments d’un gravel, on peut rapidement retrouver cet héritage multiple.
On repère tout de suite les éléments les plus distinctifs : des freins à disques pour un freinage sécurisant et précis, des pneus tubeless à grosses sections (du 30 au 48C).
Le dégagement au niveau du cadre est plus important que sur un routier pour pouvoir accepter les grosses sections.
Le cadre possède une géométrie typée endurance, avec parfois un slooping plus important que sur un route et une douille de direction plus haute pour pouvoir adopter une conduite plus droite et relaxée.
Toujours dans la même optique de confort, la potence, la tige de selle et même le cadre sont travaillés pour absorber les chocs tout comme la pose d’une guidoline plus épaisse va aider le cycliste !
Le développement (cassettes et plateaux) est également différent de ce qu’on peut trouver sur un vélo de route.
Etant donné que vous devez pouvoir emmener votre gravel sur des terrains beaucoup moins roulant que du bitume, on est sur du court : du 50/30 ou du 48/32.
Beaucoup de vélos gravel sont dorénavant en mono plateau avec une cassette de 10-42 ou 11-44 pour pouvoir passer partout !
Côté cintre, on reste sur un cintre de course mais là aussi, des modifications ont été apportés pour pouvoir bien tenir son vélo gravel sur terrain accidenté et rouler longtemps confortablement.
Concrètement, un cintre gravel va avoir une forme évasée avec les cocottes inclinées vers l’intérieur assurant ainsi une meilleur préhension et limitant la fatigue.
Ce type de cintre oblige à adopter une position moins aérodynamique mais ce n’est pas le but recherché ici.
Si vous faites beaucoup de route, il sera plus judicieux de conserver le cintre de route classique. Sinon, n’hésitez pas à craquer pour un cintre spécifique.
Vous l’aurez compris, les maîtres-mots sur un vélo gravel sont le confort et la polyvalence.
Le gravel, un hybride polyvalent
Le vélo de gravel se retrouve donc à la croisée de ces différentes pratiques :
- Cyclo-cross : avec un vélo gravel, vous retrouverez le plaisir de vous aventurer sur les petites routes de sous-bois et les chemins caillouteux. Bref, du fun assuré !
- Endurance : un gravel est étudié pour rouler longtemps de manière confortable, à vous les longues balades.
- VTT : sans avoir les mêmes capacités de franchissement qu’un VTT, un vélo de gravel et un tout-terrain partage le même goût pour l’aventure et la liberté. Vous pourrez vous faire plaisir sur les chemins blancs, les traces remplis de feuilles ou les sentiers boueux en saison hivernale.
- Randonneuse : il vient rajeunir la vieille image de la randonneuse. En effet, de nombreux modèles de gravel sont prévus pour être équipés de garde-boues ou de porte-bagages et vous pourrez très facilement équiper votre gravel pour en faire un parfait vélo de voyage au long cours, capable de vous emmener loin sur des routes pas toujours goudronnées.
- Commuter (vélotaf) : aussi maniable qu’un vélo de route et doté d’un freinage puissant et sécurisant, le gravel bike est une option très intéressante pour ceux qui utilisent leur vélo au quotidien pour aller travailler. Bonus, avec un gravel, il est facile de couper par une petite route ou un chemin pour varier les trajets !
Un collègue qui roulait auparavant sur un Genesis de route s’est récemment converti aux gros pneus. Et il en est ravi, « c’est super fun ! ». Son Volare passe l’hiver au chaud tandis que son gravel est sur la route tous les jours. Et le weekend, il peut maintenant varier l’entraînement en ajoutant les chemins de la forêt de Rambouillet aux virages de la vallée de la Chevreuse.
Un gravel convient à tous les usages. Il est assez maniable pour se glisser dans le trafic urbain, vous pouvez facilement l’équiper avec des portes-bagages si vous avez besoin de porter des courses; il est assez dynamique pour tenir l’allure lors d’une sortie en groupe sur route et surtout, il est assez solide et confortable pour vous permettre d’explorer les chemins en sous-bois.
Vous pouvez vraiment tout faire avec un gravel ! 🙂
Mais au fait, d’où vient le gravel bike ?
Le phénomène Gravel nous vient du Midwest des USA où les cyclistes ont pris l’habitude de rouler sur les petites routes et chemins non-goudronnés depuis une dizaine d’années.
A l’époque, les riders bidouillaient leur vélo de cyclocross ou de route en leur ajoutant les plus gros pneus qui passaient entre les bases pour encaisser les chocs. Des courses d’endurance existent déjà là-bas, comme la Unbound XL ou DK200, qui comme son nom l’indique, parcourt 200 miles (321 km) dans les Flint Hills du Kansas, la Trans Iowa une rando en autonomie de plus de 482 km dans l’Iowa ou la Super Skaggs qui emmène les pilotes sur 155 km et 3200 m de D+ sous le cagnard californien.
Pour faire une comparaison sportive, on peut dire que le gravel est l’équivalent du trail en course à pied : en plein essor, les épreuves fleurissent et les marques veulent leur modèle spécifique à tout prix.
Ces deux dernières années, l’industrie a remarqué l’enthousiasme du public pour ce nouvel usage du vélo et s’est emparé de cette nouvelle tendance pour accoucher de leurs derniers bébés, des vélos hyper polyvalents qui permettent de passer de la ville aux champs sans souci. Plus besoin de bricoler son cyclocross, son vélo de route ou d’avoir plusieurs montures.
Maintenant, les cyclistes désireux de passer de la route au chemins peuvent le faire avec le même vélo.
Si le calendrier des événements gravel est bien fourni aux US, nous n’en sommes qu’au début chez nous. Parmi les plus connues, la marque Caminade organise laGravel 66 , la Torino – Nice fait traverser les Alpes en septembre et en juin, le Velovert Festival a prévu la Graveleuse Marin (82 km et 1840m de D+ dans le Vercors).
Plus localement, des groupes de passionnés mettent sur pied des rando gravel, comme l’Echappée belle à Paris. N’hésitez pas à vous renseigner autour de vous !
Le gravel bike en France est en plein développement.
Bien choisir son vélo gravier :
- Cadre (Alu, Carbone, acier, titane) : les gravel ne sont pas les vélos les plus légers du monde, vous trouverez donc des cadres en acier, réputé pour ses qualité de confort et de solidité. Pour les personnes désireuses de faire plus de route et qui désirent un vélo plus léger, ils se dirigeront plus sur l’aluminium ou le carbone. Le groupe Fuji a notamment sorti le cadre Jari. Ce dernier s’avère être confortable tout comme par exemple le CDA de chez Genesis.
- Pneu gravel : pas de pneus type, le choix de vos gommes va surtout dépendre de l’endroit où vous roulez et de votre expérience.
Si vous faites 70% de route avec votre vélo gravel, vous ne choisirez pas le même pneu que si vous faites 70% de vos sorties sur de la caillasse. Dans une région extrêmement roulante, vous pouvez conserver des sections en 32 à 35. Au contraire, si vous roulez énormément en chemin, par tout temps et que vous cherchez du confort, optez pour du 38 à 45 (plus c’est large, plus vous gagnerez en confort et en tenue de route en réduisant la pression). Tous les fabricants de pneus proposent de nombreux modèles dédiés à la pratique du Gravel, vous devriez trouver celui qui convient à votre usage. - Cintre Gravel : comme on l’a vu plus haut, le gravel bike s’utilise avec un cintre légèrement différent d’un cintre de route classique : plus écarté en bas afin de gagner en stabilité quand on descend sur un terrain accidenté, plus large pour une position plus confortable. Selon vos préférences, votre pratique et votre expérience, vous pouvez monter un cintre plat ou un cintre spécial gravel ou même un cintre de route plus compacte.
- Tubeless ou chambre à air : préférez les pneus tubeless pour pouvoir rouler à des pressions moindres.
- Transmission mono plateau : une transmission mono plateau, c’est le top du gravel bike ! Moins de maintenance, moins de temps passer à tripoté ses leviers sur un parcours technique, moins de poids, une transmission simplifiée donc plus fiable, anti-déraillement, bref, c’est un vrai plus !
Lire aussi : mon passage de double plateau en mono !
Où acheter un gravel bike ? Quel est le meilleur produit du marché ?
Comme d’habitude dans le monde du cyclisme, c’est le niveau d’équipement qui va faire grimper le budget.
La qualité de freinage est dorénavant très bonne grâce aux disques qui équipent maintenant les vélos, garantissant ainsi un freinage puissant et progressif même dans la boue ! Bien sûr, il y a une différence entre les différentes gammes de disques mais ils surpassent le freinage par patins lorsque le revêtement est humide.
Pour rappel la gamme chez Shimano commence avec Claris => Sora => Tiagra => 105 => Ultegra => Dura-Ace.
L’entrée de gamme est en Claris et le haut de gamme ultra-léger est en Dura-Ace.
Lire aussi : maitriser tous les groupes de transmissions vélos
Pour débuter et un usage loisir le weekend, le gravel bike Nakamura All Road 250 est d’un excellent rapport qualité / prix.
Équipé de roues en 38C, il est paré pour les chemins sans craindre de perte d’adhérence, sa transmission est en Shimano GRX400 (dédiée Gravel), fourche carbone, etc.
Chez Décathlon, la marque s’est elle aussi intéressée au phénomène gravel avec un Triban RC 520 équipé en Shimano 105 2*11V qui acceptent des pneus jusqu’au 36C !
Une fois les pneus changés pour de plus grosses semelles avec plus d’accroche et de confort, ajoutez des garde-boue et des sacoches et vous obtenez des vélos polyvalents capables de vous suivre dans vos aventures sur les sentiers !
Face au succès des Triban route facilement adaptables au gravel, la marque a décidé de lancer une gamme de vélo dédiés à la pratique du gravel.
Pour ceux qui préfèrent les marques connues pour s’équiper en vélo gravel, vous avez l’embarras du choix grâce à la large démocratisation de la pratique du gravel !
Ainsi, chez Cannondale c’est le modèle Topstone qui est équipé en Shimano Sora 2*9V et avec des pneus 40C.
Chez Cube, le Nuroad est en Shimano Tiagra 2*10V avec des pneus en 35C (il accepte du 40C).
Trek nous propose son vélo gravel Checkpoint ALR3 en Shimano Sora 2*9V ainsi que des pneus en 42C.
Enfin, du côté de BMC, les modèles Kaius de la gamme Performance sont au niveau au-dessus (son prix est quasiment le double des modèles précédents) !
Le mono plateau simplifie le choix des vitesses car vous n’avez plus besoin de vous préoccuper du plateau !
Vous n’avez qu’à choisir la vitesse qui vous convient grâce à une cassette bien grande et polyvalente.
Et si vous passiez au e-gravel bike ?
Lors du salon du Roc d’Azur d’octobre 2019, on a vu apparaître une nouvelle génération de vélos : les e-gravel. Équipés d’un système d’assistance électrique, les e-bikes gravel représentent un parfait compromis entre vélo aventure et sortie plaisir.
L’avantage du gravel bike électrique
Avec un vélo électrique gravel, à vous les sorties en nature seul ou en groupe, sans se mettre dans le rouge. Rassurez-vous, vous pédalez quand même, les sensations à l’arrivée prouvent bien qu’il s’agit d’une virée sportive…
Après l’arrivée des vélos de route électrique ou encore les vélos de ville électrique, je ne sus pas étonné de l’électrification du gravel bike !
Grâce à un moteur pédalier couplé à une batterie, le gravel bike électrique ouvre de nouvelles perspectives aux cyclos empruntant tous types de chemins et de routes.
En cas de difficulté, l’assistance prend le relais, même si vous continuez à tourner les jambes. Un coup d’œil à l’écran de contrôle pour vérifier le niveau d’assistance, l’autonomie restante, la vitesse, etc., et c’est parti !
Chez Intersport, les modèles Nakamura e-gravel existent aussi en version électrique :
Le gravel VAE : le modèle de la marque Look
Chez le constructeur français, on trouve le gravel bike électrique Look E-765 avec sa batterie amovible. Équipé d’un groupe Sram Rival 1 monoplateau et de freins à disque hydraulique, ce vélo s’apprivoise rapidement.
Côté composants électriques, c’est un moteur pédalier Fazua Evation qui lui procure un rendement efficace. Le Look e-765 gravel est relativement léger pour un vélo électrique, 12 kg sans la batterie. Quant à son prix, il tourne autour des 6 000 €… la technologie se paye.
L’ebike Wilier équipé Shimano
Si vous recherchez un produit moins cher, on en trouve chez plusieurs fabricants différents. Tout d’abord, l’e-gravel bike Wilier e-adventure Shimano possède un cadre en alu pour un poids de 16,75 kg et une batterie de 504 Wh.
Vendu 3 700 €, il est équipé en Shimano, aussi bien pour le moteur, que pour le groupe avec un dérailleur 105 en 11 vitesses et des freins à disque hydraulique.
Le gravel bike électrique Cannondale
Parmi la gamme Cannondale, un vélo à pédalage assisté a été développé : il s’agit du Gravel Bike électrique Cannondale Synapse Néo EQ. Avec un groupe Shimano Tiagra 10 V, il existe en gravel bike électrique homme ou femme.
De plus, son équipement de motorisation Bosch Active Line Plus est puissant (250 W avec une batterie 500 Wh) tout en restant silencieux.
Il est vendu 4 000 €, mais bénéficie de la technologie Cannondale. En effet, avec son capteur de roue, vous avez alors accès à toutes sortes de renseignements synchronisés sur l’application développée par la marque : données sur votre sortie, sur les éléments d’entretien à prévoir, etc.
Le vélo gravel électrique Moustache Bikes
Voici un modèle polyvalent. Le vélo gravel électrique Moustache Dimanche 29 possède un cadre alu et une fourche carbone pouvant supporter des pneus jusqu’à 50 mm de section. Doté d’un moteur Bosch Performance Line, il garantit cinq modes d’assistance différentes. Lui aussi, c’est un groupe de transmission Shimano qui l’équipe en mono plateau 10 vitesses avec un dérailleur GRX.
La marque Moustache, implantée dans les Vosges, monte ses gravel VAE avec des roues en aluminium, compatibles en tubeless. Son poids ? 18,8 kg. Comptez 3 800 € pour ce vélo électrique de qualité.
Conclusion
Pour résumer, un gravel bike est un vélo type sport inspiré du vélo de route avec des gènes de tout-terrain pour lui permettre d’explorer les routes et les chemins sans difficulté pendant de longues sorties. Initialement apparue aux USA, la polyvalence du gravel séduit aussi chez nous.
Pouvoir passer de la route aux chemins, faire du vélotaf confortablement la semaine et randonner sur les chemins blancs le weekend attire énormément.
Le gravel est ludique, performant et confortable, il permet de rouler librement en s’affranchissant des contraintes, de quoi plaire à beaucoup !
Le phénomène se démocratisant, les marques produisent maintenant des modèles dédiés, vous trouverez sans aucun doute un vélo qui vous correspondra !
Bonne balade 🙂
Le vélo gravel c’est l’avenir : je possède ce type de vélo et je l’utilise plus que mon route !
Du coup le gravel bike bien me semble bien adapté pour des trajets à la campagne non ? Pour passer des routes goudronnées à des petits chemins ? Je suppose qu’il est confortable en chemin de forêt aussi ? Merci !
Oui il est parfaitement adapté aux chemins et aux routes goudronnés ! C’est l’avantage des vélo gravel c’est qu’il est très polyvalent.
Il possède des pneus larges pour avoir une excellente adhérence (par rapport aux vélo de routes qui vont glisser voir crever) sur les chemins boueux ou plein de cailloux.
C’est une pratique différente du cyclisme dont les ventes ont bien augmenté ces dernières années !
Bonjour,
J’ai une petite question. Du coup quelle est la réelle différence entre un VTT et un gravel bike ?
Le gravel semble savoir tout faire certes mais à prix égal, quel est le meilleur rapporté qualité / durabilité / prix entre un VTT et un gravel bike si on veut justement pratiquer le vélo sur différentes surfaces (notamment routes pavées, mais aussi chemins de campagne) ?
Bonsoir,
Je possède un vélo gravel depuis bientôt 1 an, et par rapport au VTT, le gravel est plus rapide quand le terrain est roulant. On peut ainsi rouler un peu partout, sortir de la route sans se poser de question car il est plus polyvalent qu’un VTT. Avec un VTT, sur la route, ça n’avance pas contrairement au gravel par exemple.
Le top serait d’avoir une paire de jante équipée de pneu route pour pouvoir rouler encore plus rapidement sur la route avec un gravel (en revanche, on perd le côté polyvalent dont je parlais plus haut, mais si on sait où on va rouler alors on change les jantes et le gravel se transforme en vélo de route performant).
Je dirai donc que pour faire du vrai VTT avec des descentes, ou des dénivelés avec des ornières et pierres partout, le VTT est recommandé, en revanche, si c’est pour rouler sur du chemin plutôt roulant, le gravel est génial !
adepte du VTT pur jus, je voulais faire plus de route, et notamment de plus grandes distances (100km) sans être limité dans l’itinéraire et pouvant prendre (presque) tous les chemins : je me suis donc orienté vers un Gravel. Heureux propriétaire d’un Orbea Terra, j’ai pu remarquer que les vélocistes ne sont pas toujours correctement au courant du Gravel, en raison de sa récente apparition.
– un vélociste m’a dit : le gravel est une mode, c’est juste un cyclo-cross et donc pas confortable
– un autre vélociste m’a dit : le cintre évasé, ce n’est pas très courant et ça ne sert à rien
– un dernier vélociste m’a dit : cintre évasé, jamais entendu parler….
Le vélociste avait bien pris toutes mes mesures avant de commander le Gravel mais je remarque qu’il a mesuré comme pour un Route : j’ai du changer la potence et rajouter des entretoises pour rehausser le poste de pilotage, et le cintre est étroit (parfait pour aérodynamisme, mais casse-figure sur les cailloux)
Bref : ceux que j’ai consulté sont des pros en VTT et en route, mais il vaut mieux connaître son propre style et ses propres attentes pour choisir au mieux son vélo !
Et je confirme le message de cet article : le Gravel offre une liberté sportive assez étonnante !
Voilà un très bon article « éclairant ». Tout est dit sur ce type de vélo, à nous de puiser là ou là en fonction de nos attentes. Ce genre d’article devrait servir de modèle à bien d’autres sujets. Il ne me reste plus qu’à préparer les euros. Juste une question, est-ce que l’acier ( comme sur les Génésis) n’est pas plus recommandé, dans cette pratique , que les autres matériaux ( alu, carbone etc..) ?
Bonjour Rémi,
Merci pour tes remarques. 🙂
Un cadre acier sur un vélo Gravel est plus confortable qu’un cadre alu car en acier, le vélo travaille beaucoup plus latéralement ce qui le rend plus souple et fatigue moins d’un vélo alu beaucoup plus rigide.
Les cadres carbone sont également doux car il y a des zones de flexions qui améliorent le confort.
Et sur des chemins bien défoncés, avoir du confort c’est agréable, surtout quand on y passe 3 heures. 😉
Je crois que je vais craquer.
Article super intéressant et vos commentaires donnes envie de succomber illico.
Lors d’une randonnée VTT au mois de septembre j’ai eu la bonne surprise de voir un cycliste en Gravel roulait avec nous sur le parcours VTT de 60 km très roulant. Hormis son freinage qui était pas optimale, le concept m’a séduit pour un entrainement la semaine lors du trajet maison-taf où il y a une partie canal très accidentée et une partie plus roulante sur du goudron. le Gravel me semble adapté et ouvre de nouveaux horizons
Je possède depuis cinq ans un cyclo-cross Lapierre en carbone, je l’ai modifié légèrement pour pouvoir rouler aussi bien sur route que sur chemins, je l’ai rendu plus polyvalent, changement de plateaux, casette et mis un cintre plat de 58 cm avec une potence de 110 mm au lieu de 90mm, je suis très bien positionné dessus et je m’amuse vraiment. Le problème majeur c’est que le cadre n’est absolument pas confortable, beaucoup trop raide, heureusement les pneus que j’ai monté sont de sections 35, ce qui amorti un peu les chocs. Je compte m’acheter un vrai gravel, je lorgne du côté d’Orbéa avec son Terra dont on peu modifier certains éléments du vélo…
Bonjour, je vois que le felt FR50 est cité, mais n’est ce pas un vélo route ?
Bonjour Mathieu,
Effectivement, le vélo n’existe qu’en route ! Dommage car il était équipé en roue de 37C auparavant.
D’ailleurs quand je recherche sur Google le modèle « Felt FR50 », et il y a bien une suggestion qui rajoute « gravel » donc le modèle a du changer.
Je vais mettre à jour l’article, merci !
Bonjour à tous,
Je viens d’acheter un gravel et j’aimerais connaitre s’il existe pour 2019 des organisations types « cyclotourismes en vélo de route » mais en gravel (alternance de routes, chemins…).
D’avance merci à ceux qui auront la gentillesse de me répondre.
Très bon article pour découvrir le Gravel.
Pour ma part, je suis partie sur un TREK Checkpoint ALR 4
je switche du coup très facilement entre les randos sportives du weekend,
et les randonnées de plusieurs jours avec bagage !
Super contente ^^
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article éclairant. Vous me donnez confiance dans le Gravel et j’ai vraiment envie de franchir le pas.
Pourriez- vous me dire quelle configuration d’un Gravel permet de l’équiper de roues VTT de temps en temps.
MEB85
Bonjour Mabenai,
Je ne pense pas car les pneus de VTT sont vraiment larges de nos jours.
En revanche, avec un vélo de Gravel tu peux mettre jusqu’à du 36C. Il faut surtout privilégier une bonne paire de pneus pour avoir la meilleure adhérence possible.
Sportivement,
Ludo
Bonjour,
Merci pour cet article qui m’aide énormément alors que je suis en pleine réflexion sur le choix de mon futur vélo !
(Juste une remarque sur le dénivelé de la Super Super Skaggs je pense qu’il y a un zéro en trop nn ?)
Vincent
Bonsoir Vincent,
Merci 🙂
Si tu vois d’autres éléments que je peux rajouter à l’article pour répondre encore plus précisément à tes questions, n’hésite pas car elles peuvent aider d’autres personnes.
Concernant la Super Skaggs, je viens de corriger, effectivement, il y avait bien un 0 en trop 😉
Ludo
Bonsoir,
Dans l’article traitant du gravel vous évoquiez la gamme TRIBAN de chez D4 et la compatibilité du RC500 et 520 et évidement le 520 Gravel lui prévue pour cette discipline. Ma question est la suivante est que RC500/520 sont réellement prévu pour terrain dégradé(cadres, fourche, passage de pneus à plus forte section…..etc identiques quels que soit la version).
En effet lors d’un passage chez D4 pour achat d’un VTT avec pneus privilégiant l’asphalte(80% du temps) et l’option Gravel le vendeur m’a affirmé que RC500/520 n’était pas prévu pour cette utilisation?
Quand est il exactement?
Cordialement.
Bonsoir,
Oui, on peut tout à fait faire du gravel avec le RC500/520 !
Ils acceptent des pneus jusqu’à 36mm et ça n’est pas pour faire de la route 😉 Les chemins / gravier sont tout à fait adaptés.
D’ailleurs, si on compare le RC520 et le RC520 Gravel, ils possèdent le même cadre !
Le RC520 possède des pneus route en 28C alors que le modèle Gravel est monté avec des pneus de 35C à crampons.
Le cintre est différent également (sur leur site il est écrit « Cintre plus large et évasé à 16° »), pour le reste tout est identique : transmission, freins, œillets pour mettre des garde-boues, possibilité de monter des pneus de 36C sur les 2 modèles, les roues ont la même référence, etc.
Sportivement
Bonjour,
Je pratique le vélo depuis 20 ans, d’abord en VTT, puis route. Et désormais je veux retrouver les petites routes et chemins. Donc pourquoi pas opter pour un Gravel!
Le modèle Terra de chez Orbea est-il un vrai Gravel ou un cyclocross maquillé en Gravel?
Sinon quels autres modèles seraient idéal?
J’habite dans le Nord Ardèche, c’est très vallonné avec des petites montagnes à proximité. Les chemins sont roulants mais avec aussi beaucoup de cailloux. Je peux facilement faire des enchaînements de routes et chemins.
Merci
Simon
Bonjour à tous. Orbea terra carbone depuis 2 ans soit 12000 km. Vosges Alpes Pyrénées massif central en bike packing routes et chemins :tout est bon. Je ne reviendrai pas au course standard. Remarque :Les gros pneus tubeless 38mm compass basse pression sur jantes Maxweel carbone artisanales roulent au moins aussi bien que des 25 ou des 28 et fatiguent moins :surprise sur ma moyenne annuelle a augmenté de près de 2mh par rapport au Cannondale synapse antérieur en 28mm.alors que mes 70 ans ne me prédisposent plus à progresser. Pour moi le gravel bike est le parfait couteau suisse du cyclisme. Saluts à tous
Bonsoir ;
Je Viens de tomber sur cet article; et je dirais attention aux raccourcis trop facile ! Ayant fait beaucoup de cyclisme sur route et un peu de Cyclo cross ( pourtant pneu de 33 j’ oses pas imaginer avec des pneus de plus 40 soit quasi VTT ) je peux vous dire que le rendement est bien différent et bien plus mauvais qu un simple vélo avec roue alu bas de gamme ( 30 aux lieux de 35 pr le même effort) … Qui est du a la pression plus basses ( 2/3 aux lieux de 7/8) et au crampons donc si vous achetez un Gravel pour des petites routes ou halage donc du roulant un vélo de route est bien plus adapté … J’ ai en effet l impression que le Gravel est une mode qui diminue et en effet certains le détourne car ils sont peu a l aise sur un vélo de route ; après si c est pour roulez en Forêt ou dans la Boue la ça a plus d utile mais si c est pour faire plus de 50% sur du dur aucune utilité … Autres argument avec un peu de technique un vélo de route est super maniable surtout dans la circulation ; si c est pour faire des parcours type Paris Roubaix ou Tro Bro Léon il semble aussi que ce soit le vélo de route qui soit adapté … Reflechisez bien à votre usage ; les coureurs cyclistes non pas attendu le Gravel pour sortir des grandes routes ; bon vélo à tous !
Je partage bien cette analyse.
Je suis venu au gravel* sans le savoir: fin 2014, j’ai fait adapter un cadre alu de cyclo cross EXS en y greffant un cintre plat et un triple plateau, avec des belles roues Mavic ksyrium. Moins de 9kg. Mis à part le cadre qui était trop petit pour moi et quelques ennuis de touchette du pied sur le pneu avant, sa légèreté et sa rigidité me convenaient parfaitement pour faire du tout-chemin. (On a toujours considéré le VTC=VéloToutChemin comme un produit ringard pour retraités ou cyclistes du dimanche en famille)
*Le terme « gravel » a fait son apparition en France en 2016-2017 et était bien plus tendance que VTC.
Fatigué d’utiliser mon VTT Felt carbone à 40% de ses possibilités – à 70ans, on saute moins bien les bosses et autres toboggans- j’ai migré fin 2015 vers un nouveau vélo, sur la base d’un cadre Genesis Croix de Fer en acier Reynolds (costaud et lourd), double plateau avec des braquets plus courts qu’en cyclo cross, fourche carbone .
Puis j’ai cassé la tirelire début 2020 , charmé par un cadre Distance (le prêt-à-porter de la Maison Victoire), en acier Colombus de superbe fabrication, interdisant hélas la monte d’un double plateau. Je n’arrive toujours pas à me faire au mono plateau et à cette P….. de dérive de chaîne, pas plus qu’à cette horrible cassette qui en 11 pignons, passe de 11 à 42 dents, avec des écarts difficiles à digérer.
Après une déferlante entretenue par la plupart des constructeurs , industriels et artisanaux, on s’aperçoit que le gravel ne convient déjà PLUS à tout le monde et il est fort probable que comme pour le VTT dans les années 1995-2000, apparaisse une forme de mutation du vélo de gravel, avec suspension avant, puis full-suspension , après les gros pneus qui sont en train de se généraliser. Bref ce sera du VTT déguisé . Pschitt le gravel ?
La vie du vélo est une histoire qui se fait , se défait et se refait…
Je parie que d’ici quelques années, un génial inventeur va nous sortir de son chapeau le Triple plateau !
J’en suis arrivé à la même conclusion et pas sûr que finalement j’achète un Gravel , je garderai mon vtt qui finalement me permet plus de choses , avec des pneus Michelin Country rock en 1.75 bien gonflés même sur la route j ‘ avance bien et hop à moi également les chemins même défoncés en baissant un peu la pression , bon si cet engouement permet à certains de pratiquer c’est déjà ça.
J’en suis arrivé MOI AUSSI à la même conclusion et pas sûr que finalement j’achète un Gravel , je garderai mon VTT qui finalement me permet plus de choses : les chemins roulants qui grimpent à 20%, les chemins qui tabassent, le bitume si j’accepte de me trainer, et une paire de roues à pneus slick de 28mm pour la route de montagne. Car si j’emporte toujours mon vélo en vacances, c’est que les petits développements du VTT me permettent VRAIMENT de passer partout (dans la limite de mes capacités physiques, et j’évite la boue). Le Gravel me tente, en me préparant à ne faire que du roulant sur terrain sec (non détrempé, sinon je retourne sur le bitume), surtout pour ne plus emporter 2 jeux de roues, et avoir un vélo plus léger. Mais ne ne veux pas caler dans des pentes à ma portée avec le VTT. Hors, les développements les plus courts du Gravel, sont 1.3 à 1.5 fois plus longs que ceux du VTT (22×32 en 26″). Pourquoi? Parce que le triple plateau a disparu. Et même en Gravel double ou mono, pas de plateau de 22 dents….Cela peut amuser les routards, mais cela frustre les VTTistes…
Bonjour à tous . Après 10 ans de vtt tous les dimanches dans des zones avec dénivelé et parcours cassants( pas du vtt de foret type fontainebleau 😉 ) ,
je me suis mis à la route avec un velo endurance carbone et bonnes roues alu. J ai ensuite équipé mon vtt semi rigide 11 kgs de pneus route non slick pour le jouer en gravel . c’est à dire très petites routes mal revetues qui » tabassent » .Beaucoup d agrément, j ai donc sauté le pas pour un gravel carbone . et testé ce vélo livré avec des roues convenables mais moyennes , et des pneus tres gravel tt de 40 mm gonflés à 5 bars . parcours 50 kms et 450 m de dénivelé positif .Resultat verifié plusieurs fois, sur le même parcours qui » tape » beaucoup. Je perds exactement 420 m à l heure par rapport à mon route carbone…dans un confort royal .je précise que je suis en double plateau 46/30 avec 11/34 derrière. Je vais donc rouler le plus possible avec ce gravel quand je roulerai seul, en le passant avec des pneus gravel moins « tt » en 35 mm, ( et m’offrir de belles roues alu pour avoir une monte en 40 « tt » que je gonflerai comme en vtt et une monte en 35 « roulant « ,parfois l utiliser sur des chemins roulants et utiliser mon route pour rouler en groupe car je ne peux monter que des 28mm au max sur mon route. je pense que mon expérience de comparatif chrono ne vaut que parce que ce sont des routes qui « rendent mal » mais ce sont celles que je préfère . Mon vélo route pèse 7.450g sans pédales, mon gravel 8.960g idem à mon peson digital .
Cordialement .
Bonjour,
Est-il possible de faire du cyclotourisme (avec sacoches arrières) avec un gravel ?
Bonjour, oui c’est possible car le gravel est équipé d’œillets sur le cadre pour fixer des sacoches par exemple.